Pratique sociologique, engagement et changement social
Par Orazio Maria Valastro
Résumé:
La sociologie comme science réflexive révèle des enjeux sociaux devenant ainsi un instrument d'affranchissement, faisant émerger aussi un sujet conscient des rapports et des diverses formes de domination entre individus et groupes sociaux. Il devient intéressant de réfléchir sur cette fonction critique de la sociologie et sur l'activité professionnelle des sociologues considérant aussi l'action des agents du champ politique et de la communauté scientifique, évaluant également les enjeux sociaux engagés par l'intervention du sociologue.
Le métier du sociologue et la cité des savants
L'ouvrage de Bourdieu, Chamboredon et Passeron, Le métier du sociologue (Bourdieu et al., 1968), dans lequel les auteurs avançaient la nécessité d'une vigilance épistémologique de l'expérience de la pratique sociologique, a été traduit en italien (Bourdieu et al., 1976) seulement huit ans après. L'édition en langue italienne atteignait le contexte italien de la recherche sociologique quand les débats, développés depuis des années, focalisaient considérablement deux problèmes principaux: les commanditaires de la recherche sociale et la neutralité/participation politique de la science sociologique. Le projet envisagé pour garantir le développement des connaissances sur la société tout en construisant une cité savante et libre, se confrontait ainsi aux perplexités ancrées dans l'expérience d'une communauté scientifique se confrontant avec un système académique trop corporatif et corporatiste (Bourdieu et al., 1976).
L'attention pour une rupture épistémologique, reconnaissant et s'interrogeant sur les conditions sociales pouvant engager une coupure entre une sociologie spontanée des évidences sociales et une idéologie des discours engagés, entérinait une différenciation et une diversification entre savoir immanent et science. C'est un impérissable débat dont l'enjeu majeur, le rejet d'une sociologie spontanée, je le saisis aujourd'hui par la possibilité de nous fournir un regard fondamental sur les savoirs communs avec leurs modalités de se représenter, produire et reproduire le monde social, évaluant ainsi des pratiques sociales dépassant toute opposition dichotomique et limitative des rapports de pouvoir[1], bourgeoisie-prolétariat, exploiteurs-exploités, et analysant de manière lucide la relation dominants-dominés à l'intérieur de toute configuration des rapports sociaux. Je considère pourtant une autre vigilance nécessaire: concilier notre propension à entraîner parfois une indifférence vis-à-vis des savoirs communs délaissant leur importance les ayant dessaisis de toute dignité rationnelle.
Consolidant la sociologie comme une science, les auteurs énonçaient de ce fait les conditions indispensables pour pratiquer et développer la recherche sociologique. "Á la question de savoir si la sociologie est ou non une science, et une science comme les autres, il faut donc substituer la question du type d'organisation et de fonctionnement de la cité savante le plus favorable à l'apparition et au développement d'une recherche soumise à des contrôles strictement scientifiques" (Bourdieu et al., 1976). Les préoccupations au sujet d'une réalité académique et universitaire franchissant des phases de transitions[2], institutionnalisation de la sociologie italienne et choix de l'université comme lieu privilégié pour développer et reproduire un modèle sociologique de la recherche sociale, redoutaient pourtant le développement d'un processus faisant coïncider le sociologue exclusivement avec le doyen universitaire. Le développement de la recherche et sa scientificité, méthodes et procédures dont la rigueur et leur légitimité sont octroyés par la communauté des savants, pouvait également consolider le mythe d'une neutralité de la science.
Les analyses de Bourdieu ont contribué à nous faire considérer toute communauté scientifique constituée comme une institution, nous familiarisant à mettre en oeuvre des observations pour rendre visibles les facteurs concourant à affermir les communautés scientifiques, ainsi que la reconnaissance du discours et des valeurs de la science en relation aux intérêts spécifiques du champ scientifique. Sans pour autant méconnaître les dangers d'une vigilance épistémologique, la sociologie comme science située au sein d'une organisation et d'un fonctionnement relevant de la cité savante, de la communauté scientifique, le développement d'une recherche soumise à des contrôles s'intègre avec une analyse des facteurs contribuant à déterminer les valeurs et les possibilités de scientificité d'une communauté savante.
La solution ainsi envisagée, des échanges généralisés et pas restreints, étaye une efficacité scientifique de la critique des échanges généralisés de la sociologie des pratiques sociologiques. Est-il possible alors d'imaginer des normes de scientificité, des critères de validité réglant universellement l'activité sociologique, sans pour autant engendrer des pratiques et des activités avec un label scientifique et un pouvoir déprimant, entérinant et homologuant le métier du sociologue? Il serait envisageable de pouvoir réellement faire confronter des modèles et des activités de recherche et d'intervention sociologique, soit à l'intérieur d'approches similaires soit entre approches divergentes, sans ériger des normes pouvant mettre en marge la richesse que toute perspective différente et irrecevable pour des normes scientifiques établies par des hommes et des femmes, des écoles et des institutions, pourrait nous apporter dans la compréhension et le changement du monde social.
Il s'agit de cerner les luttes agissant le processus de consolidation de la scientificité du champ sociologique, saisir ces luttes pouvant devenir des luttes pour faire triompher les principes de la science. Les hérésies sociologiques d'hier et d'aujourd'hui peuvent acquérir ainsi leur citoyenneté, c'est une question de luttes. "[...] La 'crise' dont on parle aujourd'hui est la crise d'une orthodoxie, et la prolifération des hérésies est à mon avis un progrès vers la scientificité. Ce n'est pas par hasard si l'imagination scientifique s'est trouvée libérée, si toutes les possibilités qu'offre la sociologie se sont à nouveau ouvertes." (Bourdieu, 1987, p.52)
La vigilance épistémologique ne renonce pas à considérer une question essentielle: toute science est aussi une organisation avec ses problèmes spécifiques; c'est une discipline soumise aux contraintes de ressources souvent attribuées par des financements publics ou privés et, dans cette dimension économique, s'annonce la problématique des clivages politiques et idéologiques. Les débats sur la neutralité/participation politique de la science sociologique et les commanditaires de la recherche et de l'intervention sociologiques, annonçaient le rôle pervers que le sociologue peut assumer dans le changement social. "Une part importante du discours sociologique orthodoxe doit son succès social immédiat au fait qu'il répond à la demande dominante, qui se réduit souvent à une demande d'instruments rationnels de gestion et de domination ou à une demande de légitimation 'scientifique' de la sociologie spontanée des dominants" (Bourdieu, 1987, p. 65).
Le sociologue: posture critique ou ingénieur social?
"Construite, comme toute science, contre les évidences du sens commun, la sociologie est nécessairement critique et, parce que 'l'engagement' a partie liée avec la critique du monde tel qu'il est, l'exercice du métier de sociologue qui implique la remise en cause de la représentation ordinaire du monde social, est nécessairement 'engagée'."[3] Cet engagement et ce travail constant dans l'oeuvre et l'activité de Bourdieu pour cerner la question de la scientificité de la sociologie comme science critique, étudiant par des procédures et des méthodes de vérifications le caché et le refoulé des enjeux sociaux, énonce aussi une science critique avec ses propres enjeux, ses obstacles et ses stratégies.
La sociologie nécessite ainsi, par sa fonction critique, d'établir une approche désintéressée, donc scientifique, et appropriée aux réactions suscitées par sa démarche, des répliques voulant se délivrer d'une science qui dérange, conséquemment réprouvée par un relativisme et un intérêt politique qu'on lui attribue très souvent. Le sociologue n'est pourtant pas libre, dans sa pratique et dans la recherche sociologique, de tout intérêt soit personnel, soit politique ou même scientifique, et à ce titre la sociologie de la connaissance est fondamentale pour analyser la connaissance scientifique, ce qui la définit, les cadres qu'elle construit et dans lesquels se produit et se développe l'organisation de la connaissance. L'idéologie professionnelle des intellectuels (Bourdieu, 1979, p.462) n'a pas été ainsi épargnée par l'analyse des ressources, le capital culturel, le capital économique et politique, ainsi que les rapports avec les détenteurs de ces ressources.
"Bourdieu a cherché à échapper à l'alternative de la science neutre et de l'idéologie politique en proposant une voie originelle prenant l'ordre social comme objet d'une analyse rigoureuse, libérée des limitations des points de vue politiquement constitués."[4] Une réflexion sur le rôle du sociologue et de sa pratique, déployée comme moyen de production de connaissances et programmation de l'intervention sociale, ne peut que profiter d'une analyse de ce genre sans pour autant faire l'économie de la fonction et de l'implication sociale du sociologue, commentées à partir des notions de l'engagement sociologique et des enjeux de la sociologie développées dans la théorie du monde social par Bourdieu.
"Une bonne partie de ceux qui se désignent comme sociologues ou économistes sont des ingénieurs sociaux qui ont pour fonction de fournir des recettes aux dirigeants des entreprises privées et des administrations. Ils offrent une rationalisation de la connaissance pratique ou demi-savante que les membres de la classe dominante ont du monde social. Les gouvernants ont aujourd'hui besoin d'une science capable de rationaliser, au double sens, la domination, capable à la fois de renforcer les mécanismes qui l'assurent et de la légitimer." (Bourdieu, 1984, p.27) La réflexion sur le rôle du sociologue dans la société a montré souvent un type idéal de sociologue essayant de se soustraire aux intérêts et aux pouvoirs sociaux contingents, sans pour autant se renfermer dans la cité des savants, livrant par contre à la société ses connaissances et soutenant les choix rationnels des acteurs sociaux[5]. Les dangers d'une rationalisation de la vision du monde social par les groupes dominants oppriment le rôle et la fonction du sociologue. S'il est nécessaire d'éviter les points de vue politiquement constitués, il faudrait pourtant examiner les instruments déployés comme moyen de production de connaissances et programmation rationnelle de l'intervention sociale, engendrant des problèmes politiques, administratifs et sociaux, dans l'analyse de toute communauté vivante et de ses pratiques pour rationaliser les conditions de sa vie sociale et légitimer le réseau de forces qui la structurent.
La sociologie comme science réflexive (Bourdieu et al., 1992) révèle des enjeux sociaux devenant ainsi un instrument d'affranchissement, faisant émerger aussi un sujet conscient des rapports et des diverses formes de domination entre individus et groupes sociaux, la différenciation et la distribution des ressources sociales, culturelles et économiques, ce qui engage le processus de reconnaissance et méconnaissance constituant la notion de violence symbolique (Bourdieu, 1977). L'analyse critique des formes de domination est une contribution essentielle de Bourdieu, ainsi les modèles des relations dominants-dominés considérées en conséquences tout le long de son oeuvre et dans différents champs du monde social, deviennent des références incontournables pour déconstruire les rapports sociaux quand ils nous apparaissent comme des évidences sociales. Soutenir une remise en question critique des certitudes, c'est aussi soutenir, avec l'engagement que Bourdieu a manifesté en tant qu'intellectuel et individu avec toute sa sensibilité, une prise de position critique de l'existence, particulièrement par rapport à ses manifestations d'aliénation et de souffrance, de résignation et assujettissement. Je me pose à ce sujet encore une interrogation: comment considérer aussi les agents sociaux dans leur capacité d'émancipation contre toute forme de domination et d'exploitation, sans concevoir l'imaginaire qu'engage le rêve et les pratiques des participants à la transformation de nos sociétés?
Demande sociale, intervention et changement social
L'activité professionnelle des sociologues dans le secteur de la santé et des structures sanitaires en Italie nous révèle deux modèles professionnel principaux[6], dont leur analyse critique nous permet de saisir les observations de Bourdieu sur les fonctions sociales de la sociologie et la demande externe. Un premier modèle nous montre un professionnel opérant comme agent du changement social, tandis que l'autre modèle nous présente un professionnel comme instrument privilégié pour l'intervention d'autres figures professionnelles. Le premier modèle soutient l'intervention, la prévention sociale et la promotion de la qualité de vie, se déployant par l'observation, l'analyse et l'évaluation des principaux instruments pour réaliser des interventions occasionnant le changement social. Le deuxième modèle renforce une activité prédominante d'évaluation et estimation des systèmes d'informations, en pleine autonomie, apportant à d'autres figures les instruments nécessaires pour réaliser des interventions sociales.
La pratique sociologique dans le nouveau contexte des politiques sociales, déployant des objectifs tels que le changement social et l'élaboration d'instruments pour la programmation sociale, développe sans doute des conditions intéressantes pour une consolidation de la profession en dehors du contexte universitaire. La reconnaissance des compétences sociologiques à l'intérieure des structures sanitaires en Italie a pourtant évoluée, au moins par une légitimation de la profession au sein de l'organisation de la santé publique, cette dernière ayant plus particulièrement envisagé le sociologue et la structure sanitaire au sein de la société. Certaines analyses des organisations sanitaires présentent les structures de santé publique comme un "centre de production, manifestation et organisation d'intérêts (comme élaboration responsable et médiation entre besoins sociaux) exprimés soit en termes individuels soit comme 'intérêts étendus'."[7] Ces mêmes analyses avancent une question de reconnaissance des compétences sociologiques par la reconnaissance sociale de capacités aptes à traduire, rendre manifeste et évaluer les interventions pour répondre aux besoins et aux exigences de la demande sociale.
Les efforts des associations de catégories académiques ou professionnelles, le long processus d'institutionnalisation d'un ordre professionnel par rapport à d'autres disciplines, et enfin l'indispensable certification professionnelle sur les compétences sociologiques, sont des instruments qui essaient de sauvegarder l'identité du sociologue professionnel. Mais la reconnaissance des compétences du sociologue par ses commanditaires potentiels et les sujets de la programmation passent d'abord par le domaine du politique, avec l'affirmation des capacités professionnelles de lecture du contexte et de la demande sociale. "D'après nous, un des problèmes les plus importants des politiques sociales est la perte de signification dans l'interprétation de la demande: les principes généraux qui documentaient l'offre vont être remplacés par des normatives qui ne sont plus fonctionnelles engendrant décollement et contradiction. [...] La reconstruction du signifié de la demande sociale doit considérer, d'après nous: a) l'analyse des données objectives concernant la situation réelle; b) l'analyse de l'expérience que les acteurs ont de leur réalité sociale."[8]
Toute élaboration d'un processus de programmation, dans lequel sont engagés souvent des administrations publiques et d'autres partenaires sociaux, engage des experts estimés pouvoir considérer et évaluer ressources et objectifs, prenant aussi en considération les besoins de la population et la condition des services sociaux pour réaliser des interventions. Une variable déterminante, celle relative à la complexité sociale, met en évidence la formation sociologique et nos compétences professionnelles comme appropriées pour ne pas nous soustraire à la complexité sociale et capables, au contraire, de nous confronter à elle. Les problématiques soulevées par l'intervention sociale à l'intérieur de différents modèles de la programmation sociale, issues de la connaissance sociologique et évoluant en tant que modèles opérationnels, doivent nécessairement prendre en considération les acteurs sociaux impliqués dans ce même processus, dans le cadre d'une complexité sociale qui les déterminent et à partir de laquelle découle aussi leur action sociale.
Il devient ainsi nécessaire de réfléchir sur le rôle des commanditaires mais aussi sur l'action des sociologues qui vont développer les principes soutenus par les politiques sociales, observant comment vont être engendrés des pratiques acceptables et des résultats considérables pour les agents du champ politique, ainsi que pour la communauté scientifique, évaluant également les conséquences des intérêts sociaux engagés dans la pratique de son intervention professionnelle. La légitimation politique ainsi que les exigences et les nécessités des commanditaires, requièrent d'examiner scrupuleusement comment vont être posés, par exemple, les questions sur l'égalité des chances et la citoyenneté sociale, évaluant l'influence des significations et des agissements des agents sociaux, ceux qui ont sollicité les sociologues mais aussi ceux qui sont concernés par son intervention, dans le processus du changement social occasionné par la réalisation et le développement de nouveaux services pour la communauté locale.
Toutes ces questions font l'actualité incontournable de la pensée de Bourdieu. "Ce qui fait que les progrès de la raison iront sans doute de pair avec le développement de formes hautement rationalisées de domination (comme on voit, dès aujourd'hui, avec l'usage qui est fait d'une technique comme le sondage), et que la sociologie, seule en mesure de porter au jour ces mécanismes, devra plus que jamais choisir entre le parti de mettre ses instruments rationnels de connaissance au service d'une domination toujours plus rationnelle ou d'analyser rationnellement la domination et tout spécialement la contribution que la connaissance rationnelle peut apporter à la domination." (Bourdieu, 1994, p.167)
- Notes:
- 1.- Ossowski S., Struttura di classe e coscienza sociale (Structure de classe et conscience sociale), tr. it. Bravo B., Torino, Giulio Einaudi Editore, 1966 [Struktura klasowa w spotecznej swiadomosci, Zakrak Narodowy im. Ossolinskich, Wroclaw, 1963].
- 2.- Sormano A., Sociologia e sociologi in Italia: contesti e rappresentazioni (Sociologie et sociologues en Italie: contextes et représentations), Milano, Franco Angeli, Collana Gioele Solari, Dipartimento di scienze sociali Università di Torino, 1988.
- 3.- Mauger G., "L'engagement sociologique", Critique, 579/580, août - septembre 1995, p.683.
- 4.- Pinto L., Pierre Bourdieu et la théorie du monde social, Paris, Editions Albin Michel, 1998, p.177.
- 5.- Sormano A., Sociologia e sociologi in Italia: contesti e rappresentazioni (Sociologie et sociologues en Italie: contextes et représentations), op. cit., p.51.
- 6.- Fagioli J. et Ugolini P., "Introduzione" (Introduction), Tossicodipendenze e pratica sociologica: prevenzione, valutazione, sistema informativo e osservatorio (Toxicomanies et pratique sociologique: prévention, évaluation, système informatif et observatoire), Franco Angeli, Milano, 1996, p.247.
- 7.- Minardi E., "Il ruolo professionale del sociologo nei servizi socio-sanitari" (Le rôle du sociologue dans les services sociales et sanitaires), Meridiana tossicodipendenze: Conoscenze e pratiche sociologiche nella tutela della salute mentale e nella prevenzione delle forme di tossicodipendenza (Meridiana: Connaissances et pratiques sociologiques dans la tutelle de la santé mentale et dans la prévention de formes de toxicomanie), actes du Séminaire, Cesena, octobre 1992, p.19-25.
- 8.- Pellicciari G. et Trassari S., Pianificazione Ricerca Partecipazione (Planification Recherche Participation), Milano, Franco Angeli, 1992, p.17-19.
- Références bibliographiques:
Bourdieu P., Chamboredon J.-C. et Passeron J.-C., Le métier de sociologue, Ecole Pratique des Hautes Etudes et Mouton Editeur, 1968.
Bourdieu P., Chamboredon J.-C. et Passeron J.-C., Il mestiere del sociologo (Le métier de sociologue), trad. it. Bonanno M., Rimini-Firenze, Guaraldi Editore, 1976.
Bourdieu P., "Sur le pouvoir symbolique", Annales, vol.32, n.3, mai - juin 1977.
Bourdieu P., La distinction: critique sociale du jugement, Paris, Editions de Minuit, 1979.
Bourdieu P., Questions de sociologie, Paris, Editions de Minuit, 1984.
Bourdieu P., Choses dites, Paris, Editions de Minuit, Collection Le Sens Commun, 1987.
Bourdieu P. (avec Wacquant J. D.), Réponses: pour une anthropologie réflexive, Paris, Editions du Seuil, 1992.
Bourdieu P., Raisons pratiques: sur la théorie de l'action, Paris, Editions du Seuil, 1994.
- Notice:
- Valastro, Orazio Maria. "Pratique sociologique, engagement et changement social", Esprit critique, vol.04 no.03, Mars 2002, consulté sur Internet: http://www.espritcritique.org